LES MARAIS SALANTS

LES MARAIS SALANTS

Nous sommes allés voir la maison du paludier à Saillé près de Guérande.
Nous avons vu un film nous parlant du travail du paludier. Il nous expliquait comment récolter le sel. Voici le schéma qui nous montre les différentes parties d'une saline.
L'eau de la mer passe par un canal qui s'appelle l'étier. Puis, elle pénètre par une trappe dans la vasière qui contient l'eau nécessaire à 15 jours d'exploitation de la saline. Ensuite l'eau passe dans le cobier. Elle passe sous terre par le cui ( un tuyau en bois ) dans les fards. Elle continue son chemin.

Ce parcours est dévié afin de le rendre le plus long possible pour que l'eau s'évapore et que la concentration en sel augmente. Elle pénètre ensuite dans les adernes avant de pénétrer dans les oeillets dans lesquels la profondeur de l'eau n'est plus que de 1 à 2 cm. Dans la journée, si le temps est favorable, le sel va se cristalliser. Le paludier, monté sur les ladures, récoltera la fleur de sel (sel très fin ) en surface et le gros sel au fond de l'oeillet. C'est environ 50 kg de sel qui seront récolté par oeillet soit 600 kg au total par saline et par jour que le paludier transporte dans sa brouette.

Nous voici dans la maison du paludier de Saillé, devant la maquette d'une saline. L'animateur nous explique l'influence du temps sur la récolte du sel. S'il fait beau et sec, la récolte est bonne. Mais s'il y a un gros orage au moment de la récolte, il faut attendre une bonne semaine pour que toute l'eau tombée du ciel s'évapore.

Le paludier récolte du sel du mois de juin au mois de septembre selon le temps. Il transporte le sel des oeillets au mulot ( tas de sel ) avec sa brouette. Puis, il charge sa récolte dans une remorque de tracteur pour l'emmener dans une salorge. C'est une sorte de hangar tout noir dans lequel le sel se débarrasse de son humidité. Les salorges sont toutes noires car le noir absorbe bien la chaleur du soleil et le sel sèche mieux.

Au printemps, le paludier remet sa saline en état. Il recreuse la vasière tous les 3 ans. Il lui arrive de pêcher des anguilles à cette occasion. Il refait le fond des oeillets pour qu'il soit bien plat et horizontal. Il retire de l'argile qu'il dépose sur les ponts pour les consolider. Il faut que tout soit prêt pour que dès le retour des beaux jours, il puisse commencer l'exploitation.

Nous sommes allés voir la maison du paludier à Saillé près de Guérande. Nous avons vu un film nous parlant du travail du paludier. Il nous expliquait comment récolter le sel. Voici le schéma qui nous montre les différentes parties d'une saline. L'eau de la mer passe par un canal qui s'appelle l'étier. Puis, elle pénètre par une trappe dans la vasière qui contient l'eau nécessaire à 15 jours d'exploitation de la saline. Ensuite l'eau passe dans le cobier. Elle passe sous terre par le cui ( un tuyau en bois ) dans les fards. Elle continue son chemin.
Ce parcours est dévié afin de le rendre le plus long possible pour que l'eau s'évapore et que la concentration en sel augmente. Elle pénètre ensuite dans les adernes avant de pénétrer dans les oeillets dans lesquels la profondeur de l'eau n'est plus que de 1 à 2 cm. Dans la journée, si le temps est favorable, le sel va se cristalliser. Le paludier, monté sur les ladures, récoltera la fleur de sel (sel très fin ) en surface et le gros sel au fond de l'oeillet. C'est environ 50 kg de sel qui seront récolté par oeillet soit 600 kg au total par saline et par jour que le paludier transporte dans sa brouette.

Nous voici dans la maison du paludier de Saillé, devant la maquette d'une saline. L'animateur nous explique l'influence du temps sur la récolte du sel. S'il fait beau et sec, la récolte est bonne. Mais s'il y a un gros orage au moment de la récolte, il faut attendre une bonne semaine pour que toute l'eau tombée du ciel s'évapore.

		Le paludier récolte du sel du mois de juin au mois de septembre selon le temps. Il transporte le sel des oeillets au mulot ( tas de sel ) avec sa brouette. Puis, il charge sa récolte dans une remorque de tracteur pour l'emmener dans une salorge. C'est une sorte de hangar tout noir dans lequel le sel se débarrasse de son humidité. Les salorges sont toutes noires car le noir absorbe bien la chaleur du soleil et le sel sèche mieux.